dimanche 16 avril 2017

les représentation liées à l'eau à Burkina Faso

L'eau est un enjeu primordial soit au niveau de l'alimentation ou dans les différentes activités humaines, elle est alors un fait économique, sociale et culturelle.Les sociétés traditionnelles gardent des symboles et des rituels qui représentent la vision et le sens de la population envers le monde.Les tribus du bassin versant du Nakambé au Burkina Faso pratiquent des des rites hydrauliques comme : 

"le culte de l'eau est pratiqué entre la fin du mois de mai et le début du mois de juin.Cette période correspond à l'arrivée des premières pluies. Cependant, le chef de la terre (tengsoba) qui est aussi le prêtre de l'eau, se réfère d'abord au passage du Kiliko, un oiseau dont le chant rappelle la préparation de l'arrivée de l'hivernage. Après le passage de cet oiseau, le tengsoba, se réfère à la position des étoiles et fait son calcul pour la date précise de la première tombée des pluies dans son village. Une erreur de sa part, serait un signe annonciateur de sa mort"
Les rites liées à l'eau sont tellement présentes dans la vie sociale et culturelle, "l'eau est utilisée pour les rites d'insertion du nouveau-né dans son groupe lignager. En effet, chaque nouveau-né reçoit une louchée d'eau avant d'entrer dans la case paternelle. Ceci est un signe pour remercier Dieu, mais surtout les ancêtres pour qu'ils veillent sur lui en le guidant dans le droit chemin", cela nous permet de signaler l’interférence culturelle entre le bassin méditerranéenne et l’Afrique sub-saharien, qui se manifeste dans les procédés de "Belghaja" et "taslit unzar". 

En effet, les projets de développement agricole au pays sous-développés,  doivent prendre en considération les représentations sociales afin d'atteindre les meilleurs résultats.

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